• Marché de Noël [PV June]

~ Marché de Noël ~

• Marché de Noël [PV June] Marche-de-noel5

Äyko marchait dans les rues de Hotabourg où les décorations de Noël illuminaient même les plus sombres ruelles. Une neige fine tombait sur son bonnet blanc et dans ses cheveux teints en noir. La jeune fille avait revêti un trench beige clair ouvert, laissant apparaître son pull blanc à col roulé, ainsi qu'une écharpe blanche. Le bruit habituel de ses bottines beige foncé en cuir doux à talons en bois était ettoufé par la couche de neige au sol. Son jean blanc avec ses nuances argentées allaient très bien avec le thème du moment. Donald, fidèle à lui-même était bougon, Äyko l'avait teint comme son jean : le plumage blanc-argenté et lui avait peint le bec en argenté. Elle s'était maquillé avec de l'argenté pour les paupières, un rose pâle pour les lèvres et du noir pour les yeux. Les deux compagnons arpentaient le marché de Noël à la recherche de cadeaux et de produits attirants. Ils s'arrèterent pour acheter du pain d'épices qu'ils engloutirent rapidement ainsi que du chocolat. La jeune fille s'émerveilla devant les sablés de Noël qui lui rappelaient les marchés de Noël des villes de France. Elle en acheta une douzaine puis alla voir les bijoux. Elle acheta pour Donald un bracelet bleu nuit qui lui fit office de collier. Elle passa à côté d'enfants qui lançaient de boules de neige et s'en prit une dans la figure. Puis, elle trouva une cabane de marchands qui vendaient des bonnets de père Noël, elle fit l'acquisition de deux : un pour elle et un pour son démon, puis, elle acheta des paires de boucles d'oreilles fantaisies se promettant d'aller se faire percer les oreilles tôt ou tard : des sapins de Noël, des patins à glace, des pères Noël, des cadeaux, ... Une petite fille s'approcha du caneton pour le caresser mais il pinça sa moufle et elle partit en sanglottant. Äyko leva les yeux au ciel qui était blanc comme du coton, se confondant avec la neige qui recouvrait le sol sur lequel elle les remit. Et là, elle vit quelqu'un qui lui disait quelque chose. Elle observa cette personne en détail puis se souvint, c'était June, la fille adoptive du directeur. La jeune fille ne la connaissait pas vraiment, elle la connaissait de vue, c'était une excellente chasseuse de démons qui avait obtenu son diplôme à quatorze ans. Äyko se dit que si elle était comme cette fille, elle serait la plus heureuse du monde : des pouvoirs géniaux, beaucoup d'amis, la popularité, elle était "the people" par excellence de l'académie. Puis, la jeune fille se souvint, si elle était fille adoptive du directeur... C'était parce qu'elle n'avait plus ses parents biologiques. Comment et pourquoi ? Äyko ne le savait pas, de toute façon ce n'était pas ses oignons. Bref, elle se disait que si elle l'abordait, il fallait paraître quelqu'un de bien sinon... Et puis pas de maladresse... Ca allait être dur. Äyko "buga" pourtant, elle hésitait, y aller ou pas ? Elle se décida tout de même à approcher June et à la saluer :
- B... Bon... Bonjour.

Hotabourg. Une belle petite bourgade banale l’année, qui, en hiver, s’envolait au niveau de sa fréquentation. Le marché de noël du village était très réputé pour sa chaleur de vivre, on en oubliait presque les malheurs de la vie quotidienne, des proches morts, de l’invasion démone, pour faire plus court. J’avais décidé de m’y rendre aussi, espérant oublier mes soucis. Personne ne fait attention vraiment à qui je suis. Ils se prêtent à une première apparence, souvent due à une information entendue ou un léger regard. Cette apparence est trompeuse, pour la plupart du temps. Ces gens sont des nuls, ils ne méritent pas l’attention des autres. Je les ignore. Seuls ceux à qui je peux donner ma confiance sont ceux qui savent percer la première apparence. Je ne suis pas celle que l’on croit. Le monde me croit insouciante, heureuse, qui a la popularité cotée. C’est faux, en partie. Les gens ignorent tout de ma vie, de ce que j’ai vécu. Le problème, c’est que comme je ne me plains pas, ils croient que tout va bien. Cela aussi est à discuter. Je n’aime pas me faire remarquer, ma clarté d’âme le prouve suffisamment, je crois, mon démon aussi. J’aime avoir mes ports d’attache, mais je suis furtive comme un courant d’air. Que l’on me prenne pour « the people », je déteste ça. [HS : Désolée, mais c’est vrai x) Je ne vois pas pourquoi t’as dis ça.] On me croit superficielle, qui fait de l’ombre au gens, je déteste aussi cette apparence, ça me tue. Bref, je m’étais préparée la vieille pour ma petite excursion, préparant des habits chauds, la météo annonçait des températures très basses et de la neige. J’aime beaucoup la neige. Alors, je m’étais rendue, en fin de journée, là bas, profitant des éclairages magnifique, en hiver, le soleil part plus rapidement le soir. Les yeux d’Éos brillaient dans la nuit, je savais qu’il était aussi fasciné que moi. Nous nous étions commandé des marrons chauds dans une des maisonnettes. Je ne précise pas qu’ils étaient tellement chauds que je m’en suis brûlée les mains, la pas douée. Mes pas s’assoupissaient dans la couverture de neige au sol, au rythme d’une vieille chanson, Starlight, de Muse. Pour dire vrai, je n’étais pas non – fière de la tenue que je portais, je l’appréciais même beaucoup, et le froid ne pénétrais pas dans mes vêtements. Vêtue d’un élégant manteau beige clair en velour, parsemé par de nombreux pompons de laine blanche, ma tête enfouie dans une épaisse capuche ornée d’une fourrure –j’ignorais si elle était véritable ou non-, de grosses bottes fourrées avec toujours des pompons auraient fait du bruit si la neige était inexistante. J’avais lâché mes cheveux qui formaient une épaisse crinière brune torsadée à l’avant de la capuche. Je me retenais avec force de ne pas chanter la musique, je me contins de la fredonner le mieux que je pouvais. En pensant aux étoiles, je levais mon nez vers le ciel. Malheureusement elles étaient invisibles dans le ciel coton. J’eus la malchance de penser à mes parents adoptifs, qui m’étaient inconnus. Je pris la résolution de plus me renseigner à leur sujet, si ça se trouvait, il existait encore des membres de la famille T. . T . . . Encore une abréviation. . . Je me secouais vigoureusement, rien ne gâcherai ma balade, ni même mes parents. Reprenant ma marche j’achetais un bonnet en laine blanche dans une autre maisonnette, ainsi qu’un autre paquet de marrons chauds. J’adorais ça, c’est fou ! Ressèmant au sol de nombreuses écorces, je me fis aborder. Me retournant vivement, j’observais rapidement la personne qui me faisait face. Une jeune fille, guère plus jeune que moi, aux cheveux noirs, un canard blanc – argenté derrière elle, m’avait adressé un timide bafouillant « Bonjour ». Je lui souris, plantant maintenant mon regard dans le sien. Je ne pouvais m’en empêcher, c’est ainsi que je faisais la conversation. Elle possédait de très beaux yeux mauves, qui me donnèrent une impression de déjà vu. Oh, elle devait être sûrement une élève de l’académie que j’avais du croiser une fois ou deux. Alors, lui répondant d’une voix douce, je dis :

« Bonjour ! On a déjà du se voir, non ? Je suis June T. Weaver, et toi ? »

[HS : Façon d'exprimer qu'elle est populaire, ce qu'elle est sûrement j'imagine, à moins que je me trompe (ce qui n'arrive jamais) *_*

HSS : Désolée mon RP est pas super super long, je manquai un peu d'inspiration.]

~ La magie de Noël ~ • Marché de Noël [PV June] Boule-de-noel-verte-matribubio

Äyko sourit et répondit :
- Oui, on s'est vue une ou deux fois à l'académie avant que tu obtiennes ton diplôme si je ne me trompe pas, je suis en première année. Mon nom est Äyko, Äyko Seras.
Elle détailla ensuite la tenue de June, cette fille avait du goût ! Donald, quant à lui, fixait de haut le renard de la diplômée, enfin plutôt, essaya de le fixer de haut, mais n’y parvint pas, vu que sa taille l’empêchait de fixer qui que ce soit de haut à part les insectes et ses plus jeunes congénères. Il se contenta donc d’un regard méchant puis pinça la jambe d’Äyko pour réclamer du pain d’épices. La jeune fille en sortit un bout de son sac et lui en donna. "Maintenant, pensa-t-elle, il faut lui dire quelque chose, je ne vais pas rester là à rien faire en attendant que le temps passe." Son sachet de pain d’épices toujours à la main, elle en proposa un morceau à June et à son renard tandis que son démon s’approchait d’une flaque glacée sur laquelle il posa une palme, puis une autre… Et glissa. Äyko rit aux éclats puis alla chercher le petit canard et le serra dans ses bras. Puis elle se retourna vers June, mit son sachet de pain d’épices dans son sac. Elle allait dire quelque chose quand elle se prit une boule de neige dans le dos, elle se retourna pour voir qui lui avait lancée et entendit un rire, pas forcément moqueur, juste un rire. Elle ne savait pas de qui émanait ce rire et ne voulait pas le savoir. Elle se mit aussi à rire et dit à June avec un grand sourire :
- Du coup on pourrait se promener ensemble, si tu veux bien sur.
Le bonheur était là à Hotabourg, la neige tombait, un peu moins épaisse désormais, sur les cheveux, bonnets, chapeaux et autres couvre-chefs des personnes de sorties. Tout le monde était radieux, les lumières du sapin du marché de Noël si joliment décoré s’illumina comme les yeux des enfants quand ils croisaient le (faux) père Noël. Bien qu’il fasse froid, on respirait la chaleur de vivre. On sentait une bonne odeur de vin et de marrons chauds ou qu’on soit. Une douce musique se répendait sur le marché pour compléter le tableau.

La jeune fille m’adressa un sourire chaleureux, et, me répondit sereinement ;

- Oui, on s'est vue une ou deux fois à l'académie avant que tu obtiennes ton diplôme si je ne me trompe pas, je suis en première année. Mon nom est Äyko, Äyko Seras.

Je la remarquai me détailler, de haut en bas. Gênée, presque, je détournais le regard, et observait le démon d’Äyko. Un petit canard qui prenait des airs de grandeur vis-à-vis d’Éos. Moi seule remarquai une mimique amusée de mon renard. Je lis également un passage d’agacement dans les yeux du petit animal argenté. Comme quoi, les cours d’observation des démons ça sert tout le temps ! Il se détourna, lançant au passage un regard malveillant à mon démon, et pinça la jambe de la première année. Directement après, elle sortit de son sac avec des gestes mal assurés un sachet de pain d’épice, en donnant quelques morceaux au canard. Elle allait m’en proposer, mais on entendit derrière un « POUF ! ». Le pouf en question avait été produit par son démon qui avait glissé sur une flaque d’eau gelée. Riant, elle alla le prendre dans ses bras, je me contins de pouffer, pour ne pas me rendre désagréable, ni de m’attirer les foudres du caneton. Elle revint vers moi, rangeant son sachet, mais, j’entendis encore un autre pouf, cette fois celui d’une boule neige qui s’écrasait sur le dos d’Äyko. Elle rit de bon cœur, accompagnant ceux d’une fillette au loin, qui n’étaient pas non plus méchants. Je lui souris gentillement.

- Du coup on pourrait se promener ensemble, si tu veux bien sur.

J’hochais de la tête. Après tout, pourquoi ne pas discuter un peu ? Elle avait pris le temps de s’intéresser à moi, de me parler, rendons lui. Nous commençâmes à marcher paisiblement dans le marché de noël interminable, contemplant les étalages, joujoux, friandises, ou autres objets dignes de ce nom des maisonnettes. Prenant en main la conversation, je commençais :

-Alors, tu te fais au rythme de l’académie ? Tu ne trouves pas ça trop compliqué ?

~ Médiocrité ~

- C'est-à dire que... soupira-t-elle, créant un petit nuage de buée. Un flocon de neige tomba dans ses cheveux teints alors qu'elle baissait la tête, triste et continua : Je crois que je ne suis pas à la hauteur... Je crois que je ne le serai pas...
Une larme coula sur sa joue puis finit sa course sur sa main qu'elle avait levée, gelant immédiatement, elle essuya ses yeux d'un revers de manche puis déclara platement :
- De toute façon, des chasseurs de démons, il y en a plein des talentueux, alors pourquoi s'embêter à s'occuper d'une gamine qui n'a aucun talent et qui ne trouve pas sa clarté d'âme...
Elle eut un sourire triste tandis que Donald s'approchait d'elle, intrigué, il n'avait jamais entendu pareil discours de la petite Äyko. Elle était en train de mûrir, c'est sûr, mais serait-elle pareil après ?
Le petit canard secoua sa tête et la jeune fille le regarda, elle avait compris son interrogation. Pour le rassurer, elle le prit dans ses bras et le berça. Elle enfouit sa tête dans le fin duvet du caneton qui lui pinça le nez, elle se mit à rire, d'un rire cristallin. A quoi bon se faire du mal ? Elle savait bien qu'elle n'était pas talentueuse, elle n'avait pas d'aptitude physique particulière, elle n'était pas un génie. Bref, elle était la banale petite Äyko Seras, née à Paris, dans une famille baignant dans la médiocrité et la banalité jusqu'au cou. Pourtant, personne n'en était mort et personne n'allait en mourir non ?
- C'est bien de pouvoir disparaître ? demanda-t-elle avec un sourire.
Le célèbre « Hohoho » du père Noël retentit, puis tout se bouscula dans la tête de la jeune fille. Tout ses noëls médiocres lui revinrent. Tous trop médiocre, rien d'exceptionnel, rien qui ne puisse jamais être raconté avec beaucoup de fierté...

» June T. Weaver ♠ The Dawn
» HELLO, JAPAN ✈✈✈ WINTER&LILY&JUNE